
Est-ce que ça vaut le coup ?
Marre de passer vos week-ends à brosser les parois et à aspirer le fond ? Le Scuba S1 2025 d’Aiper vise clairement les propriétaires de piscines familiales jusqu’à 12 m qui veulent récupérer du temps libre sans sacrifier la limpidité de leur bassin. Avec sa filtration à 3 microns et ses 180 minutes d’autonomie, il promet une eau cristalline en un seul cycle, même après un orage chargé de pollen. Mais le plus intrigant reste son mode WavePath 2.0, censé cartographier chaque recoin… alors, mythe marketing ou vraie révolution ?
Après trois semaines de tests quotidiens dans ma coque de 7 × 3,5 m, je peux affirmer que le Scuba S1 offre l’un des meilleurs rapports effort/résultat du segment sans fil. Il n’est toutefois pas l’arme absolue : les marches exigent toujours un petit coup de balai manuel et l’appli manque de profondeur. Les familles pressées qui rêvent d’une maintenance quasi autonome seront conquises, tandis que les manias du contrôle en temps réel préféreront un modèle filaire haut de gamme. Restez, je vous dévoile les dessous – batteries incluses – de ce nouveau venu.
Fiche technique
Marque | Aiper |
Modèle | Scuba S1 (2025) |
Autonomie | 180 min |
Filtration | 3 µm remplaçable |
Batterie | Li-ion 10 000 mAh |
Poids | 9,2 kg |
Navigation | WavePath 2.0 gyroscope + algorithme |
Profondeur max | 3 m. |
Note des utilisateurs | 4.4 ⭐ (221 avis) |
Prix | env. 600€ Voir 🛒 |
Caractéristiques clés

Filtration 3 µm
Le panier emploie une maille polyester proche de celle des filtres de laboratoire : il capture algues, pollen et poussière fine invisibles à l’œil nu. Cela réduit l’usage de floculant et prolonge la clarté de l’eau. Sur mon bassin exposé aux pins, j’ai divisé par deux les lavages de filtre à sable.
Autonomie 180 min
Grâce à sa batterie Li-ion haute densité, le S1 couvre jusqu’à 200 m² en un seul passage. Concrètement, une piscine 10 × 5 m est nettoyée sans recharge, même en mode intensif. L’absence de câble évite l’entortillement et permet de lancer le robot quand la couverture est enroulée.
Navigation WavePath 2.0
L’algorithme combine gyroscope, boussole numérique et capteur de pression pour cartographier le bassin et quadriller en lignes parallèles. Résultat : moins de re-passages inutiles et une durée de cycle prévisible. Dans mes tests, j’ai gagné 25 % de temps face à mon ancien robot aléatoire.
Contrôle par App
L’application Aiper via Bluetooth hors-eau affiche batterie restante, historique des cycles et mises à jour OTA. Utile pour planifier l’ECO-mode avant un départ en week-end. Cependant, l’interface reste sommaire : pas de pilotage manuel ni de cartographie visuelle.
Montée aux parois
Deux chenilles crantées et une pompe booster de 18 m³/h permettent au robot d’escalader jusqu’à la ligne d’eau. Il frotte avec une brosse en PVA à rotation lente pour décoller le biofilm. Dans ma piscine coque, il atteint systématiquement la margelle sans décrocher.
Double bac de rétention
Un pré-filtre rambarde les gros débris avant le panier fin : le débit reste stable même quand beaucoup de feuilles tombent en automne. J’ai pu remplir les deux bacs à 80 % sans observer de perte d’aspiration.
Expérience personnelle
Le déballage donne tout de suite le ton : un châssis gris compact, coque ABS épaisse et zéro câble dans la boîte. Le handle aimanté facilite la mise à l’eau ; j’ai pu l’immerger d’une seule main malgré ses 9 kg.
Premier cycle, fin d’après-midi venteux : j’avais volontairement laissé feuilles et sable volcanique couler au fond. Au bout de 2 h 12, le bac affichait une pâte brune compacte ; l’eau, elle, était redevenue bleutée. Le bruit sous la ligne d’eau reste discret (autour de 55 dB mesurés à 1 m, smartphone en main).
Le WavePath 2.0 trace des lignes en « S ». Sur ma piscine rectangulaire, aucune zone morte sauf le congé arrondi fond/paroi ; le robot bute, recule et finit par passer, mais nécessite deux cycles pour un résultat parfait.
Après une semaine, j’ai activé le mode ECO (45 min toutes les 48 h). Surprise : la consommation en électricité pour la recharge plafonne à 0,25 kWh/cycle, soit bien moins qu’une pompe de surpression.
Nettoyage du panier : les 3 microns, c’est formidable pour l’eau, moins pour l’utilisateur : comptez 5 minutes d’arrosage sous pression pour décoller les résidus collants. Un gant nitrile évite la « douche ».
Côté maintenance, le manuel confirme que la batterie n’est pas remplaçable par l’utilisateur. J’ai interrogé le support Aiper : changement en atelier possible, coût estimé à 179 € hors transport – à garder en tête pour la longévité.
Avantages et Inconvénients
Avis des clients
Avec 221 avis publiés en trois mois, le S1 commence à s’installer comme une valeur sûre. Les utilisateurs encensent surtout la finesse de filtration et l’autonomie, tandis que les critiques pointent la batterie scellée et l’application trop basique. Dans l’ensemble, le ressenti est majoritairement positif mais lucide – on apprécie la liberté sans fil, on regrette quelques angles morts.
"Fini la corvée, ma 10 × 5 est nickel et je lance l’ECO-mode avant de partir."
"Filtre 2 µm redoutable mais nettoyage du panier salissant, prévoir le tuyau."
"Recharge longue et batterie non changeable, dommage pour le long terme."
"Correct pour le prix, mais il ignore les escaliers et l’appli n’apporte rien."
"Après l’hiver, il a remis le bassin en état en deux cycles, top rapport qualité-prix.".
Comparatif
Face au Dolphin E10 (environ 200 € de plus), le Scuba S1 gagne sur la filtration fine et l’autonomie, mais le Dolphin propose un câble flottant avec alimentation basse tension et une brosse active qui gère mieux les escaliers.
Le modèle Aiper S1 Pro, plus cher d’environ 150 €, ajoute une station de vidange automatique et une cartographie affichée sur l’appli. Si vous possédez un bassin complexe (haricot, plage), le Pro limitera les oublis. Cependant, la batterie reste identique ; l’autonomie ne progresse pas.
Comparé aux robots hydrauliques à aspiration (type MX8), le S1 n’utilise pas la pompe de filtration. Vous économisez ainsi 800 W en heure pleine, mais vous dépensez environ 0,3 kWh pour la recharge. L’investissement initial est supérieur, mais le coût d’énergie annuel baisse d’environ 60 €.
Enfin, si votre priorité est la robustesse batterie longue durée, un robot filaire classique comme le Zodiac CNX 30 i reste imbattable : son alimentation externe se remplace facilement. En revanche, vous perdez la liberté de mouvements et l’installation est moins plug-and-play.
Questions fréquentes
- Peut-il fonctionner dans une piscine à eau salée ?
- Oui, jusqu’à 5000 ppm, mais rincez le robot à l’eau claire pour éviter la corrosion.
- Le panier 3 µm est-il lavable en machine ?
- Non, un jet d’eau suffit
- Qu’arrive-t-il si le robot tombe en panne hors garantie ?
- Aiper propose un forfait réparation incluant batterie et joints, devis moyen 179 €.
- Peut-on laisser le robot dans la piscine en permanence ?
- Déconseillé
Conclusion
Le Scuba S1 2025 réussit son pari : offrir la liberté du sans-fil et une filtration d’exception dans une enveloppe financière inférieure à celles des ténors du marché. Son cycle de 3 heures, sa montée fiable aux parois et son mode ECO en font un allié quasi autonome pour les piscines rectangulaires jusqu’à 10 × 5 m.
Il n’est toutefois pas pour tout le monde : si vous exécrez l’idée de remplacer un filtre à 90 € ou si votre bassin comporte de larges escaliers, mieux vaut se tourner vers un modèle filaire plus puissant. À l’inverse, ceux qui veulent réduire leur facture d’électricité et libérer du temps trouveront dans le S1 un excellent compromis, surtout lorsqu’une promotion le place sous la barre des 650 €. Vérifiez régulièrement les liens marchands : une remise de 10 % suffit à le hisser en tête de liste des robots sans fil.