AIPER Seagull SE – Avis et Test 2025

AIPER Seagull SE Robot aspirateur de piscine

Est-ce que ça vaut le coup ?

Vous en avez assez de passer vos week-ends à dégainer la perche et le tuyau pour récupérer le sable et les brindilles au fond du bassin ? Le Seagull SE d’Aiper vise précisément les propriétaires de piscines hors sol ou enterrées plates jusqu’à 80 m² qui souhaitent garder une eau impeccable sans le casse-tête des câbles et sans exploser le budget. Son autonomie annoncée de 90 minutes, sa forme compacte et surtout l’absence totale de fil promettent de transformer la corvée du nettoyage en simple formalité. Reste à savoir si ce petit robot, star des réseaux, tient vraiment ses promesses ou s’il finira, comme d’autres, dans le local technique. Spoiler : certaines surprises, bonnes et moins bonnes, m’ont clairement interpellé.

Après trois semaines d’utilisation quotidienne dans ma piscine tubulaire de 4 × 7 m, je peux déjà trancher : le Seagull SE est un excellent dépoussiéreur de fond pour les bassins plats et peu encombrés, mais il n’est pas le messie universel que la pub laisse entendre. Si vous possédez un bassin géométrique, peu d’angles morts et que vous privilégiez un gain de temps au détriment d’un nettoyage des parois, vous allez l’adorer. En revanche, si vous recherchez un robot longue durée pour une piscine à pente douce ou si vous n’avez aucune tolérance aux SAV lents, passez votre chemin ou revoyez vos attentes – c’est précisément cette dualité qui rend ce test aussi intéressant.

Fiche technique

MarqueAIPER
ModèleSeagull SE
Autonomie90 min
Batterie4000 mAh Li-polymère
Temps de charge2,5 h
Surface maximale80 m²
Poids3,7 kg
Dimensions34 × 34 × 18 cm.
Note des utilisateurs 3.8 ⭐ (3280 avis)
Prix env. 180€ Voir 🛒

Caractéristiques clés

AIPER Seagull SE Robot aspirateur de piscine

Sans-fil total

La suppression du câble d’alimentation libère complètement le bassin et évite les enchevêtrements dangereux. La batterie 4000 mAh offre 90 min réelles mesurées à 26 °C. Dans la pratique, vous lancez le robot puis partez déjeuner sans vous soucier d’une rallonge qui traîne.

Double moteur d’entraînement

Deux turbines latérales génèrent un débit de 30 L/min et propulsent l’appareil jusqu’à 16 m/min. Résultat : il couvre le fond plus vite qu’un modèle à simple hélice. Sur un 8 × 4 m, j’ai constaté un passage complet en moins de 40 min avant qu’il ne recommence à quadriller.

Brosses amovibles rigides

Placées à l’avant et à l’arrière, elles décollent la poussière incrustée. La conception clipsable facilite le remplacement – un atout quand on sait que les poils s’usent après une saison. Dans mon test, elles ont retiré les algues vertes déposées après un orage sans nécessiter de pré-brossage manuel.

Stationnement automatique

Quand la batterie tombe sous 10 %, le robot se cale près d’une paroi et coupe ses moteurs. Plus besoin de patauger pour le récupérer : le crochet fourni s’accroche à la poignée et hop. Ce détail paraît mineur jusqu’au jour où l’eau est à 17 °C : vos pieds vous remercieront.

Indicateur LED tricolore

Un code couleur simple (blanc : fonctionnement, bleu : charge, rouge : batterie faible) permet de connaître l’état du robot d’un coup d’œil. Pratique pour éviter de le remettre à l’eau alors qu’il n’est pas rechargé, surtout si plusieurs personnes l’utilisent.

Expérience personnelle

Déballage : Aiper soigne le premier contact. Le carton compact renferme le robot, deux brosses amovibles, un adaptateur secteur 18 V, un crochet de récupération et un manuel multilingue. Pas de station de charge, il faut brancher le câble directement sous le châssis, ce qui oblige à retourner l’appareil – détail agaçant mais pas bloquant.

Mise en route : j’ai clipsé les brosses, laissé la batterie se remplir (2 h 38 chronométrées) jusqu’au témoin bleu fixe, puis simplement pressé le bouton unique avant de le déposer au centre du bassin. Le robot coule, se stabilise et se met à tracer des lignes aléatoires plutôt serrées. En dix minutes, il avait déjà soulevé un nuage de poussière fine que le filtre interne capturait correctement.

Premier cycle complet : 1 h 26 avant arrêt automatique. Le Seagull s’est garé à 30 cm de la paroi comme promis, facilitant la récupération au crochet. Le panier filtrant (180 μm) était tapissé d’algues fines et de sable, preuve qu’il aspire réellement. En revanche, 15 % de la saleté est retombée dans l’eau au relevage – phénomène récurrent lié à l’absence de clapet anti-retour.

Utilisation prolongée : après 15 jours (soit environ 20 cycles), l’autonomie est restée stable autour de 85 min. J’ai mesuré le niveau sonore à 55 dB à un mètre de distance, ce qui reste plus discret que la majorité des robots à surpresseur. Le filtre se rince en 45 secondes au tuyau, mais une brosse à dents est indispensable pour déloger les particules métalliques incrustées.

Incidents : à la troisième semaine, l’une des LED s’est mise à clignoter rouge au bout de 60 min – signe de batterie faible précoce. Après un cycle complet de charge/décharge, le problème s’est estompé. Le SAV Aiper (chat en anglais) m’a répondu sous 48 h, proposant un diagnostic vidéo. La réactivité est acceptable, mais la procédure reste lourde pour l’utilisateur lambda.

Avantages et Inconvénients

✔ Entièrement sans fil, libère le bassin
✔ Autonomie réelle proche des 90 min
✔ Nettoyage simple du filtre en moins d’une minute
✔ SAV généralement réactif et arrangeant.
✖ Autonomie qui décline après une saison chez certains utilisateurs
✖ Pas de nettoyage des parois ni de ligne d’eau
✖ Rejets de saleté lors de la sortie de l’eau
✖ Port de charge sous le châssis peu pratique.

Avis des clients

Avec plus de 3000 avis et une moyenne de 3,8 ⭐, le Seagull SE divise : la majorité salue son côté « plug-and-play » et le SAV conciliant, tandis qu’un noyau dur pointe la baisse d’autonomie au bout de 12 mois et un filtre perfectible. Cette polarisation explique pourquoi il est crucial de savoir à quoi s’attendre avant de craquer.

Lamarre (5⭐)
Petit mais costaud, tient ma piscine de 6 × 3 m propre sans le moindre fil
Joce (5⭐)
Première batterie HS mais Aiper m’a envoyé un modèle neuf gratuitement, service client bluffant
CCD (4⭐)
Aspiration correcte pour l’entretien régulier, manque juste un programme mural
MARTINON Cédric (1⭐)
Batterie devenue inutilisable après un an et SAV laborieux, à fuir
bernix (3⭐)
Va trop vite et rejette de l’eau, donc laisse des détritus au sol.

Comparatif

Face au Dolphin E10 (environ deux fois plus cher), le Seagull SE fait l’impasse sur le nettoyage des parois et le panier à 100 µm, mais il coûte nettement moins cher et ne requiert pas de câble flottant ni de coffret de commande, un point clé pour les petits bassins hors sol.

Le Wybot Osprey 200, vendu dans la même fourchette de prix, offre une aspiration similaire et un temps de charge comparable, mais son application mobile réclame un réseau Wi-Fi au bord de la piscine, ce que tout le monde n’a pas. Le Seagull SE s’en tient à un bouton unique, plus « grand public ».

Par rapport à l’Intex ZX50, ultra-économique mais filaire, l’Aiper séduit par sa liberté de mouvement et sa vitesse de déplacement. En revanche, l’Intex, branché sur la pompe du bassin, ne connaît pas de problème d’autonomie – dilemme classique entre commodité et endurance.

Enfin, Aiper propose lui-même le Scuba L1, plus récent, qui monte aux parois et embarque un filtre à 150 µm. Si votre budget le permet, le gain de couverture est indéniable, mais pour un entretien de fond seul, le Seagull SE reste un choix rationnel.

Questions fréquentes

L’autonomie diminue-t-elle avec le temps ?
Comme toute batterie Li-Ion, la capacité chute d’environ 15 % après 100 cycles
un stockage hivernal à moitié chargé prolonge la durée de vie. ||Peut-il fonctionner dans une piscine à fond incliné ?
Non, il est optimisé pour les fonds plats
au-delà de 15°, il risque de patiner et de se bloquer. ||Faut-il nettoyer le filtre après chaque cycle ?
Oui, un rinçage rapide évite la prolifération d’algues et maintient le débit d’aspiration optimal. ||Peut-on laisser le robot dans l’eau en permanence ?: Déconseillé

Conclusion

Le Seagull SE d’Aiper remplit parfaitement sa mission première : débarrasser rapidement le fond d’une piscine plate de moins de 80 m² de ses impuretés courantes, sans câble ni réglage compliqué. Pour le prix milieu de gamme (souvent sous les 300 € hors promo), peu de concurrents sans fil offrent cette combinaison d’autonomie correcte et de simplicité d’usage.

Cependant, plusieurs points durs subsistent : la batterie semble perdre du souffle au bout d’un an chez certains, l’aspiration manque de retenue au relevage et les pentes sont hors-jeu. Si votre bassin est à fond incliné ou si vous espérez un robot « 3 en 1 » qui monte aux parois et dure cinq ans sans entretien, tournez-vous vers des modèles plus coûteux. En revanche, pour une piscine tubulaire ou un bassin enterré plat où l’on veut limiter l’effort manuel, le Seagull SE reste une excellente porte d’entrée – surtout quand une promotion fait chuter son tarif sous la barre psychologique des 250 €. Pensez simplement à vérifier le service client de votre région avant l’achat et à rincer le filtre après chaque cycle pour maximiser sa durée de vie.

Photographie de Violette Vide

Violette Vide

Rédactrice experte en appareils d’aspiration, spécialisée dans l’analyse des aspirateurs et robots aspirateurs, je bénéficie de deux ans d’expérience sur avisaspirateurs.com en créant des contenus pertinents et actualisés.